Kinnder High Class dans une belle progression

31 juillet 2020

Ah ! Les jeunes chevaux ! Ce qu’ils peuvent être plaisants à observer, surtout lorsqu’ils vont en s’améliorant, comme la pouliche blonde Kinnder High Class. Plutôt discrète à 2 ans, elle est en train d’éclore pour le plus grand plaisir de son éleveuse, proprio et entraîneur, Denitza Petrova. Troisième victoire en autant de sorties en 2020, et à chaque fois un peu plus vite. En ce dernier jour de juillet, elle a arrêté le chrono à 2.00.1.

 

Une lignée productive

 

Denitza ne pouvait mieux dire : « La mère de cette pouliche, Majestic Joy, donne de gros poulains ou pouliches. Ce fut le cas de Kinnder Dangerous et de Kinnder Unbeliavable. Ce faisant, c’est plus difficile pour eux à 2 ans, mais à 3 ans, c’est l’éclosion et High Class semble suivre cette tendance.  Je suis extrêmement encouragée par sa progression : une progression significative qui arrive au bon moment. Pierre-Luc ( Roy ) fait du bon travail avec elle. Elle gagne en confiance et c’est très important pour le cheval. Aujourd’hui, elle a vraiment découpé des fractions à mon goût : 2.00.1, oui, mais dernier quart en 29.2, dernière demie en 59.2. Je suis vraiment contente. »

Kinnder High Class se donne un nouveau record à vie de 2.00.1

 

«  Je suis aussi très fière de la performance de Kinnder Big Boss. Je souhaitais tellement qu’il ait un mille comme celui d’aujourd’hui, un mille au cours duquel il revient de l’arrière et termine en force. Son premier départ de la saison a été très exigeant et ensuite, il a couru deux fois de la 8e position, Aujourd’hui, c’était à mon goût; cette course sera de nature à lui redonner son mordant, derrière un cheval de 4 ans ( Enavant) qu’il aurait pu difficilement vaincre. »  Bref, une bonne journée pour les Kinnder et pour leur proprio.

Enavant #8 et Kinnder Big Boss #1 terminent leur course en force

 

Incidemment, Denitza, si tout se passe comme prévu, aura deux partants de 2 ans dans les stakes de la Coupe de l’Avenir, un trotteur et une ambleuse, ainsi que les deux 3 ans que nous avons vus à l’oeuvre aujourd’hui, Big Boss et High Class. C’est prometteur.

 

Samuel Fillion gagne en assurance

 

S’il est bon pour les chevaux de gagner en confiance à mesure qu’ils courent, on peut en dire autant des conducteurs recrues qui deviennent meilleurs au fil des premiers programmes de la saison. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’aujourd’hui, Samuel Fillion a aussi fait la démonstration qu’il gagne en expérience et en doigté. Les deux victoires qu’il a acquises aujourd’hui avec des négligés, témoignent de ses progrès. DJ Power était-il le meilleur cheval de la 4e course ? Non, mais c’est lui qui a gagné, ou plutôt c’est Samuel qui a gagné par une stratégie sage qui a consisté à rester blotti dans le 2e fauteuil, pour attendre le dernier droit et disposer de Outlaw Turn N Burn.

Samuel et DJ Power #4battent un excellent peloton à la 4e course

Avait-il le meilleur trotteur à la 7e ? Probablement pas, mais la stratégie de Samuel a là aussi porté ses fruits. Ça demandait un certain culot pour empêcher R Rkadabra de prendre les devants, mais c’est certainement cette stratégie qui a poussé le trotteur entraîné par Gilles Boucher, à la victoire. On parle évidemment de la victoire de Voodoo Man en 2.00.4. Deux belles conduites à mettre au rang des bonnes performances du conducteur recrue.

 

Outre Samuel, Stéphane Gendron a aussi gagné deux fois. C’est Keepall à Sylvain Tremblay qui a assuré la victoire de l’épreuve principale au trot, un fil en fil de 1.59.2 bien en deça de ce que cette qualité de trotteurs peut démontrer. Mais ce sont les courses et comme Keepall reprendra le départ dimanche à Rideau, disons que la course d’aujourd’hui lui aura servi de travail. Carol Voyer était aux guides.

Keepall démontra sa supériorité au trot dans la 5e course

 

On reprend tout ça dimanche, à 13h. Guy et Max seront en ondes à 12h25 avec leurs potins, leurs analyses et leurs nouvelles. HPI demeure la plateforme par excellence pour suivre les courses de H3R et y parier un p’tit 2$.