ÉLEVAGE QUÉBÉCOIS : Les chevaux considérés comme issus de l’élevage québécois sont identifiés de l’une des façons suivantes :
- « QM » : un cheval issu d’une mère québécoise
- « QP » : un cheval issu d’un père québécois
- « QMP » : un cheval issu d’une mère québécoise (QM) ET d’un père québécois (QP)
DÉFINITIONS
Pour les saisons de monte et de saillie 2009 et 2010 :
- « mère québécoise » : jument poulinière ayant donné naissance à un rejeton (en 2010 et/ou 2011) dont l’éleveur de de ce rejeton tel qu’indiqué au certificat d’enregistrement émis par Standardbred Canada, avait sa résidence au Québec au moment de l’enregistrement de ce rejeton
- « père québécois » : un étalon utilisé pour la reproduction au Québec et enregistré à la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec pour chaque saison de monte
Pour les saisons de monte et de saillie 2011 à 2017 :
- « mère québécoise » : jument poulinière ayant résidée au Québec un minimum de 180 jours entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année de la saillie et ayant fait l’objet d’une inscription à Standardbred Canada pour l’année de saillie;
Pour l’année de saillie 2012, est également considérée comme « mère québécoise », une jument poulinière gestante de propriété québécoise à au moins 50%, n’ayant pas résidée au Québec un minimum de 180 jours entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année 2012 mais ayant résidée au Québec un minimum de 180 jours entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année 2013 et ayant fait l’objet d’une inscription à l’Association Trot et Amble du Québec avant le 31 décembre 2012;
Pour l’année de saillie 2012, est aussi considérée comme « mère québécoise », une jument poulinière gestante, achetée avant le 31 janvier 2013 à au moins 50% par des propriétaires résidents au Québec, ayant résidée au Québec un minimum de 180 jours entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année 2013 et ayant fait l’objet d’une inscription à l’Association Trot et Amble du Québec avant le 31 mars 2013;
Pour l’année de saillie 2017, est également considérée comme << mère québécoise>>, une jument poulinière achetée gestante et transférée au plus tard le 31 décembre 2017 avec preuve justificative et étant de propriété canadienne à 100%. Toutes les conditions de cette mesure exceptionnelle, expliquées dans le document d’enregistrement de 2017, s’appliquent. De plus, à noter que les éleveurs qui apparaissent sur les certificats d’enregistrement de ces rejetons ne seront pas éligibles à la prime aux éleveurs offert par le Club Jockey du Québec. Seuls les éleveurs qui ont aussi enregistré leurs juments dans le programme de 2017 auront droit à ces primes;
- « père québécois » : un étalon utilisé pour la reproduction au Québec et enregistré à la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec pour chaque saison de monte.
Pour l’année de saillie 2018 et suivantes:
- « Mère québécoise »: jument ayant fait sa résidence de 200 jours au Québec dans l’année de saillie, avoir été enregistré dans le programme des juments québécoises par l’éleveur sur enregistrement et avoir poulinée dans la province de Québec.
- « Père québécois »: un étalon utilisé pour la reproduction au Québec et enregistré à la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec pour chaque saison de monte.
Pour l’année de saillie 2022, est également considérée comme << mère québécoise>>, une jument poulinière achetée gestante dans un encan reconnu et transférée au plus tard le 31 décembre 2022 avec preuve justificative et étant de propriété canadienne à 100%. Toutes les conditions de cette mesure exceptionnelle, expliquées dans le document d’enregistrement de 2022, s’appliquent. De plus, à noter que les éleveurs qui apparaissent sur les certificats d’enregistrement de ces rejetons ne seront pas éligibles à la prime aux éleveurs offert par le Club Jockey du Québec. Seuls les éleveurs qui ont aussi enregistré leurs juments dans le programme de 2022 auront droit à ces primes;
PRIMES ET ALLOCATIONS
Le Club Jockey du Québec a adopté un programme incitatif de bourses, primes et allocations pour les éleveurs et propriétaires québécois pour favoriser la reconstruction du cheptel québécois.
Prime à l’éleveur
À compter de la saison de course 2014, une prime annuelle est versée à l’éleveur d’un cheval âgé de 2 ans, 3 ans ou 4 ans selon les gains récoltés par le cheval dans les courses du circuit d’élevage québécois. La prime versée est égale à un pourcentage déterminé au tableau ci-dessous.
**Changement important de la prime à l’éleveur affectant les rejetons de 2019 et suivants:
Le Club Jockey du Québec a apporté un changement important à sa Politique d’élevage en ce qui a trait aux rejetons qui naîtront à partir de 2019. À compter de la saison de course 2021, une prime annuelle sera versée à l’éleveur d’un cheval âgé de 2 ans, 3 ans ou 4 ans selon les gains récoltés par le cheval dans les courses du circuit d’élevage québécois. Pour que l’éleveur du rejeton ait droit à la prime aux éleveurs, la jument devra avoir fait sa résidence de 200 jours au Québec dans l’année de saillie, avoir été enregistrée dans le programme de juments Québécoises par l’éleveur et avoir pouliné dans la province de Québec.
Dans le cas où la jument poulinière serait vendue/louée avant d’avoir complété sa résidence, mais demeure au Québec pour satisfaire les termes de celle-ci et pour la mise bas, l’éleveur inscrit sur l’enregistrement du rejeton aura le droit à la prime aux éleveurs. Veuillez, toutefois, être avisé que de la documentation sera exigée. Par exemple ; preuve de transfert ou location de la jument, nouvelle localisation de la jument poulinière si applicable, etc.
Si la jument ne satisfait pas les termes de sa résidence et /ou que le rejeton n’est pas né au Québec, alors aucune prime ne sera versée à l’éleveur.
Notez bien que le programme d’enregistrement de juments québecoises a aussi changé, affectant la saison de monte 2018 et future.
Pour tout les détails, veuillez visiter www.hippodrome3r.com/club-jockey/hommes-a-chevaux/enregistrement-des-juments/
Prime aux propriétaires
À compter de la saison de course 2012, une prime annuelle est versée au propriétaire d’un cheval âgé de 2 ans, 3 ans ou 4 ans selon les gains récoltés par le cheval dans les courses d’un « circuit unique » (1) d’élevage québécois. La prime versée est égale à un pourcentage déterminé au tableau ci-dessous.
À compter de la saison de course 2021, aucune prime annuelle sera versée aux propriétaires.
Allocations sur les gains des chevaux
À compter de la saison de course 2012, une allocation sur les gains en carrière est accordée à un cheval âgé de 2 ans, 3 ans ou 4 ans dans toutes les courses où son admissibilité à la course est déterminée selon ses gains en carrière. L’allocation accordée est égale à un pourcentage déterminé au bas de la feuille des conditions.