Une super raison d’être positif

02 janvier 2021

Non, on ne vous entretiendra pas de Covid-19 ni de vaccins… le sujet est très abondamment documenté ailleurs ! Non, parlons plutôt d’une très bonne raison d’être optimiste pour l’avenir de notre industrie, les courses de chevaux Standardbred. En y réfléchissant bien, c’est dans l’influx de sang nouveau que prend racine cet optimisme. Au cours des quatre dernières années, le nombre de nouvelles figures au paddock est incroyable. Rien pour penser que notre industrie est moribonde.

 

Au cours des derniers jours, je me suis amusé à faire le décompte de ces nouvelles figures depuis quatre ans, en prenant comme dénominateur commun, les nouveaux permis d’entraîneur attribués par Standardbred Canada. Le nombre est impressionnant et il est probable que certains noms aient échappé à cette recension qui n’est pas complète. Des excuses par avance aux oublié(e)s.

Karol Ann Malo, une des nouvelles figures de 2020, ici avec son Souffle de Vie

 

De 2016 à 2020

 

Or donc, voici une liste de nouvelles personnes qui ont pris leur permis depuis 2016. Les noms qui apparaissent le sont dans le désordre.

 

2016 : Joel Gagnon, Sylvain Jutras, Sylvain Gagnon, Geneviève Auger,  Steven Gagnon,

Cassandra Lecourt

2017 : Manon Lamothe, Samuel Fillion

2018 : Jimmy Gagnon, William Roy

2019 : Sylvain Tremblay, Kevin Montmarquette,

2020 : Johanne Dechamplain, Karol Ann Malo, Marc-André Pilon.

Troublewatersdevie avec son mentor recrue, Marc-André Pilon

 

Des retours en nombre

 

À ces nouvelles figures, s’ajoute une liste toute aussi impressionnante d’anciens et d’anciennes qui, à la vue de la vitalité de l’industrie, ont effectué un retour. Là encore, on ne parle que des quatre dernières années.

 

2016 : Peter Lepage, un retour depuis 2012;

2017 : Éric Milot,  un retour depuis 2005;

2018 : Yannick Martel, depuis 2004; Réjean Pagé, depuis 2007;

2019 : Pierre Lépine, depuis 1998; André Perreault, depuis 2015;

2020 : André Denault, depuis 1995; Richard Normandin, depuis 2005;

Au risque de me répéter, il s’agit là d’un phénomène qui ne ment pas.

André Denault a effectué un retour au cours des dernières années. Ici avec Jodykins

Des jeunes plein le paddock

 

Il suffit de se promener d’un cheval à l’autre les jours de courses au paddok, pour constater de visu toutes les jeunes personnes, jeunes hommes et jeunes femmes qui s’y affairent. C’est frappant. Du jeune monde passionné de courses, de chevaux. Ce sont elles et eux, la relève.

Pierre Lépine, un autre beau retour cette année. Ici avec Uno Cincuenta !

L’amateur dans les gradins ou devant son appareil télé ou téléphone ou tablette ne peut apprécier cette dimension, mais soyez sûrs qu’elle y est. Ce sont ces jeunes qui sont l’avenir de l’industrie, qui sont la garantie que la passion est toujours présente et qu’elle se renouvelle à travers toute une génération de gens, nés après 1990. Et dans certains cas, nés au tournant de l’année 2000. Ces jeunes donnent espoir, ils le portent, qu’ils en soient conscients ou non. Et c’est là un des nombreux miracles réalisés par le Club Jockey du Québec et ses initiateurs.

Yannick Martel a aussi effectué un retour remarqué. Ici, avec Koloy DM

P.S. Si vous avez été oubliés dans cette liste, laissez-le moi savoir. Je me ferai un plaisir d’ajouter votre nom à cette liste porteuse d’espoir.