Une saison la plus normale possible pour 2021

19 février 2021

L’entre-saison à H3R n’est pas synonyme de repos total pour la directrice générale de l’hippodrome, Mme Murielle Thomassin. Loin de là. Avec les dirigeants du CJQ, elle planche déjà sur une prochaine saison qu’elle souhaite, dira-t-elle, la plus normale possible, même si on devine que la dite saison souffrira encore des conséquences de la pandémie qui n’en finit plus de finir.

 

Déjà des décisions

 

Les dirigeants, Mme Thomassin en tête, n’ont guère le choix : ils doivent planifier une nouvelle saison, quitte à modifier leur plan initial en cours de route, comme ils l’ont fait si souvent l’an passé. « Ce n’est pas facile de planifier, avec toute cette incertitude. Pourrons-nous commencer comme nous le souhaitons au début mai ? Commencerons-nous sans spectateurs ? Des spectateurs seront-ils autorisés à assister aux courses quelque part en été ? Finirons-nous la saison avec 500, 50, 25 amateurs ? »

 

« L’incertitude nous a déjà fait prendre quelques décisions. Comme nous l’avons communiqué il y a quelques semaines, il nous semblait difficile d’envisager encore cette année de présenter le Prix d’Été. La question des frontières se pose dans ce cas précis : seront-elles ouvertes ou pas ? Et comme normalement, les premiers paiements s’effectuent en mars, il nous semblait improbable que bien des entraîneurs outre-frontières inscrivent leur(s) protégé(s). Nous avons préféré nous concentrer sur ce que nous voulons préserver coûte que coûte, nos stakes pour les 2 et 3 ans du Québec. »

 

Les revenus du CJQ

 

« En temps normal, nous comptons sur trois sources de revenus pour créer le fonds de bourses nécessaire à la présentation des courses à H3R : d’abord les revenus des paris à l’hippodrome sur nos courses, ensuite le pourcentage perçu sur les mises engagées dans les salons de paris, enfin, le pourcentage perçu sur les paris engagés sur HPI. On comprendra qu’avec la fermeture des salons depuis plusieurs mois déjà, tout repose actuellement sur le pourcentage de HPI. Vrai qu’HPI est plus populaire que jamais, mais il reste que la fermeture des courses en Ontario, à Mohawk surtout, a fait mal. Comme les amateurs, on s’est réjoui cette semaine de l’annonce de leur retour . Entretemps, HPI a reposé sur les courses présentées aux États-Unis et aussi sur les courses de galop. »

 

Les vendredis là pour rester

« L’expérience tentée l’an dernier avec l’introduction du vendredi, comme deuxième journée, a été satisfaisante. L’idée de démarrer nos courses vers 16h s’est avérée une bonne idée. Certains vendredis ont même généré plus de paris que certains dimanches ! En conséquence, comme notre plan est déjà accepté par la Régie, nous continuerons avec le vendredi. Quand on a envisagé le vendredi, c’était surtout pour cibler une clientèle plus jeune. Malheureusement, avec les courses présentées le plus souvent sans spectateur, on n’a pu aller plus à fond dans l’expérience. On la reprend donc en espérant pouvoir accueillir quelque part en été des amateurs. »

 

En conclusion

 

Les amateurs et les gens de chevaux doivent savoir que les dirigeants du CJQ et de H3R sont au travail pour planifier la prochaine saison. C’est un travail de l’ombre, avec plein d’ incertitudes, de retours constants à la table à dessin selon les variantes de la pandémie et les décisions de la Santé Publique et de la Régie des courses. Chose certaine, on s’active et on souhaite vraiment une saison la plus normale possible.