Par Daniel Delisle . – Me Sophie Mongeon a été désignée il y a quelques mois déjà, présidente du conseil d’administration du Club Jockey du Québec. Comme tous les présidents avant elle, elle imprimera au Club Jockey son empreinte. Et à la lumière de ce qui a été possible de voir, vendredi dernier, ce sera une ère de collaboration et de conciliation dans les meilleurs intérêts possibles de l’industrie au Québec. Ce matin-là, était prévue à l’horaire une rencontre entre les c.a. du Club Jockey et celui de l’ATAQ. L’occasion était trop belle pour laisser passer une rencontre plus informelle.
Et c’est ainsi, qu’avec le précieux concours de François Carignan, cette rencontre entre les deux c.a. a été suivie d’un dîner qui réunissait les membres des c.a. bien sûr, ainsi que des employés de l’hippodrome et des représentants de l’exécutif du Circuit Régional. Des gens donc, des trois entités qui collaborent pour faire des courses un succès, se sont retrouvés autour d’une bonne table pour deviser bien sûr mais aussi pour entendre le plan de marketing pour la saison qui commencera le 5 mai prochain. Pour l’occasion, les gens présents ont pu entendre M. Stéphane René, consultant au Club Jockey et la directrice du marketing, Cynthia Thériault. Et c’est précisément pour cette raison qu’on peut parler d’une nouvelle ère pour les courses au Québec.
Collaboration dans les intérêts de l’industrie
Parfois, on peut penser que les intérêts de chacune de ces entités sont différents, mais quand on y réfléchit, tout le monde, que ce soit à l’ATAQ, au CJQ ou au CR souhaite le meilleur pour une industrie que ces trois organismes tiennent à bout de bras. Les succès de l’industrie dans les salons de paris, sur HPIbet.com ou à l’hippodrome même sont le pourvoyeur des dollars nécessaires à la bonne marche des courses. Ne le perdons jamais de vue. Bravo à Me Mongeon pour cette initiative rassembleuse.
De choses et d’autres
De telles rencontres sont utiles pour aller chercher auprès des gens les plus impliqués dans les courses, le gens de chevaux, des nouvelles. Au hasard de conversations improvisées, il a été possible d’apprendre quelques informations qui sont intéressantes.
Ainsi, Jean-François Reid était heureux de partager la nouvelle que quatre juments dont il est le propriétaire et qui sont cantonnées à l’écurie de Daniel Martin, sont gestantes ou ont déjà pouliné au cours des derniers jours. Quatre juments poulinières qui produiront des Kenogami qu’on devrait voir se signaler chez nous et possiblement ailleurs. JF partageait aussi qu’il est dans son intention de faire courir encore cette année sa bonne jument Celia Bayama pour une dernière saison avant d’en faire à son tour une reproductrice. JF et sa sœur Marie-Claude, laquelle est de plus en plus impliquée dans le ‘day by day’ à l’écurie, sont très satisfaits et contents de voir ce qui se passe chez Daniel Martin et Dominique Michel.
Guy Corbeil, toujours vice-président du CJQ, est encore et toujours un éleveur et un proprio. Il rappelait qu’il n’est pas un grand fervent de faire courir ses jeunes protégés de 2 ans, à moins qu’ils montrent un talent exceptionnel. Ce qui semble le cas d’un poulain de 2 ans trotteur par Muscle Mass qui annonce un beau futur. De son propre aveu, il est encore bien tôt pour faire des prédictions, mais comme plusieurs autres proprios, éleveurs et entraîneurs, il rêve encore à d’autres champions. Il est évidemment extrêmement heureux des performances de Lit De Rose, actuellement engagée dans le Matchmaker et qui compte déjà une victoire et une troisième place en tranches éliminatoires.
Marc-André Simoneau, enfin, en nomination pour le titre d’entraîneur de l’année 2023, a confirmé le fait que son ambleur de 4 ans, Light The Torch, dont il est co-propriétaire avec Jean Fontaine, est bel et bien nominé pour le Prix d’Été. Le fils de Always B Miki, né d’une mère SBSW, le fait rêver. Le 16 mars dernier il se donnait un nouveau record à vie de 1.54.3 et dimanche dernier, pour son premier départ de la saison, il a aussi fait tourner bien des têtes, avec une solide 2e place. Marc-André a en outre quelques bons jeunes prospects pour les stakes québécois et les stakes ontariens dans son écurie. Comme JF Reid, comme Guy Corbeil, il rêve à des jours fantastiques pour la prochaine saison.