Par Daniel Delisle . – La voix du Québec et de l’ensemble de son industrie de courses de chevaux sont bien représentés à Standardbred Canada. La chose n’est pas nouvelle certes, mais elle prend une toute autre dimension alors que l’industrie dans son ensemble au Canada et plus largement en Amérique du Nord, traverse des moments difficiles. Le pari est à la baisse partout en Amérique du Nord, tant du côté du galop que du harnais C’est peu dire. On a même appris au cours des dernières semaines la fermeture probable d’une des pistes les plus importantes de galop en Floride., Gulfstream Park. La crise ne frappe donc pas que nous. Aussi bien alors être aux avant-postes quand et où les décisions se prennent.
Être présent et faire entendre sa voix
On l’a vu au cours des dernières semaines d’une façon visible. Notre présidente, Me Sophie Mongeon s’est fait un devoir d’assister à la cérémonie des O’Brien Awards et de profiter de l’occasion pour se rendre au cours du même weekend à la piste de Mohawk. Elle a publié sur son compte Facebook de belles photos qui ont sûrement contribué à rendre plus visible le monde des courses du Québec. Madame Mongeon, en poste chez nous depuis un peu plus de deux ans, n’a pas tardé à attirer l’attention des décideurs du Canada, sur ses compétences. Et c’est ainsi qu’on la retrouve actuellement sur deux des comités de Standardbred Canada : le comité ‘légal’, audit en anglais, et sur celui des relations avec les gouvernements.
Parlant de relations avec le gouvernement, elle a rencontré cette semaine Marco Bergeron, le responsable des courses de chevaux à la RACJ, une rencontre importante qui fait partie des nombreuses représentations auxquelles madame Mongean participe. Ont été abordés différents sujets qui importent pour la RACJ mais aussi pour nous, dans l’industrie.
Monsieur Guillaume-Cayer Richard
Son expérience et ses compétences n’ont pas tardé non plus à retenir l’attention des plus hautes instances de Standardbred Canada. Et c’est ainsi qu’on retrouve M. Cayer-Richard sur l’exécutif de Standardbred Canada, de loin le plus important comité. Il siège également sur le comité des éleveurs et sur le comité des stratégies de développement de l’industrie.
Monsieur Richard Veilleux
C’est presque une tradition familiale chez les Veilleux de siéger sur des comités à SC. Avant Richard, son paternel Alain s’est toujours fait un devoir d’y apporter sa contribution et son expérience. Et depuis plusieurs années déjà, M. Veilleux fils est très actif à SC. On le retrouve sur pas moins de trois comités, celui de la gouvernance, celui des lois et règlements et sur celui des O’Brien Awards.
Évidemment, les bienfaits de cette représentation québécoise ne sont pas visibles au jour le jour. L’influence de nos représentants ne se calcule pas en manchettes et en grandes nouvelles. Cependant, ils sont là, ils sont notre voix et ils se font entendre.
Un souhait
Toutes ces représentations, on peut l’espérer, feront peut-être qu’un jour pas trop lointain, nos courses soient retransmises dans la province voisine. À ce chapitre, il faudra aussi rencontrer les gens du WEG pour que cela devienne une réalité. Tous les Québécois en visite dans la province voisine ont déploré, chacun à leur tour, le peu d’espace et de visibilité de notre produit sur les écrans ontariens. Cela peut faire une énorme différence comme on l’a vu récemment autant à London qu’à Flamboro. Est-ce que leur produit est tellement supérieur au nôtre? Ou est-ce simplement leur visibilité qui est plus étendue? Je vous laisse réfléchir à la réponse.
Alors, oui, il faut continuer d’être représenté au plus haut niveau même si on en retire pas apparemment tous les effets escomptés. Merci à ces trois personnes pour leur implication. L’industrie québécoise des courses vous en sait gré.
