Pierre-Luc Roy enthousiaste pour la saison qui vient

02 avril 2021

Pierre-Luc a eu des choix de vie importants à faire  l’automne dernier avec l’arrivée d’un deuxième enfant. Il a choisi alors de prioriser sa petite famille et, à la surprise de bien des amateurs et des collègues, il a stoppé sa saison le 27 septembre dernier, jour des finales québécoises des 2 et 3 ans. Un choix avec lequel il vit bien. Cependant, les choses ont évolué depuis, et il a maintenant hâte de reprendre le collier.

 

Une saison et une fin de saison remarquées

 

Pierre-Luc a connu en 2020, une bonne saison, dans ses standards des dernières années, avec des gains monétaires de près de 170 000$, presque trente victoires et tout cela avec moins de départs que les années précédentes, à cause de sa décision. La statistique qu’on retiendra surtout, c’est sa moyenne URS à .317, la 3e meilleure à H3R pour les conducteurs qui ont oeuvré dans au moins cent courses : « Je suis d’autant plus fier de cette moyenne, qu’elle a été réalisée sans l’apport du Circuit Régional. Durant les années passées, je conduisais souvent sur le CR, en Gaspésie surtout, cela m’aidait dans mes statistiques. En 2020, la moyenne est excellente, et sans l’apport du CR. »

« En 2020, j’ai aussi eu l’honneur de conduire les chevaux de Denitza Petrova, un grand plus dans mes statistiques. Cela m’a permis de gagner deux finales le 27 septembre, une avec Kinnder High Class, l’autre avec Kinnder Dangerzone. C’est vraiment plaisant de conduire pour elle. Son but, c’est toujours les finales; les courses préparatoires sont ce qu’elles sont, des étapes pour les finales. On a une vue d’ensemble sur la saison, et s’il y a quelques pépins en cours de route, c’est moins grave. »

Kinnder Dangerzone

« Nous avons gardé le contact durant l’hiver. Elle me tenait au courant des nouvelles naissances, du progrès dans l’entraînement, etc. Je souhaite évidemment avoir la chance de continuer de conduire pour elle. »

27 septembre 2020, jour des finales

 

Pierre-Luc, l’éleveur

 

Avec sa conjointe Maude Larouche,  laquelle avait un passé et une bonne expérience avec les bovins, expérience qu’elle a transposée aux chevaux, Pierre-Luc s’adonne depuis quelques années déjà à l’élevage. Ils ont actuellement sur leur ferme quatre juments poulinières et les premiers résultats concrets pourraient bien survenir cette année. « C’est pas mal de travail, mais c’est une façon pour moi de rester en contact avec les chevaux, sans que ça me demande des heures et des heures d’entraînement. Maude fait le plus gros du travail, et je lui lève mon chapeau. C’est quand même neuf têtes dont il faut prendre soin. »

 

Voyons voir les détails de plus près : la jument Norvena Hanover ( Western Ideal ) a un 2 ans qui est à l’entraînement en Ontario chez Louis-Philippe. C’est un Sunshine Beach et il va très bien Aux dires de Pierre-Luc, il est déjà rendu en 2.28.  Une 2e jument se somme Sheissuchadream ( Art Major ),  et elle a eu  aussi un poulain par Sunshine Beach et ses progrès seraient plus lents. Cette jument a aussi eu en 2020 une pouliche par Bettorthancheddar. La 3e  jument se nomme Signet ( Sportswriter ) et elle vient de mettre au monde une pouliche par Shadow Play. La 4e jument, enfin, JK Soundofmusic (Bettors Delight ) vient de pouliner de Jimmy Freight. Elle est la propriété de LPR.

Le poulain de LPR par Jimmy Freight- JK Soundofmusic

La petite Rosie, 2 ans et La Machine A Scorer, deux semaines !!!

Positif pour 2021

 

À causer avec Pierre-Luc, on constate que toutes les facettes du métier d’homme à chevaux l’intéressent. Toutes les facettes de son ‘métier’ de père aussi. Comme bien des jeunes ménages, la conciliation travail-famille-loisirs fait partie de son quotidien. Bien épaulé par sa conjointe, heureux dans son rôle de père de deux fillettes de 2  ans et de sept mois, il envisage la saison qui vient avec optimisme. Un optimisme discret, à l’image de l’homme, un  vrai gentilhomme.