Par Daniel Delisle . – Pour la sixième année consécutive, Standardbred Canada enjoint tous les hippodromes du Canada de mettre de l’avant pour une journée, les travailleurs de l’ombre que sont les palefrenières et palefreniers. De leur dédier une journée au cours de laquelle leurs mérites sont reconnus et magnifiés. À Hippodrome 3R, cette journée aura lieu ce dimanche, 3 septembre. Pour l’occasion, François Carignan, le directeur des opérations de l’hippodrome se joint donc aux dirigeants de l’ATAQ pour faire de cette journée, un succès.
Un rôle effacé mais crucial
Comme dans bien des domaines, bien des sports, il y a les athlètes que l’on voit, les athlètes dont on encense les prouesses, les héros qui épatent la galerie et obtiennent les manchettes. Dans notre sport, ces vedettes ce sont d’abord les chevaux, les conducteurs, les entraîneurs. C’est d’eux dont on parle, ce sont leurs records que l’on souligne et leur brio qu’on admire. Mais il est à l’ombre, ceux dont ne parlent pas et qui pourtant jouent un rôle essentiel, primordial. Les gens, hommes et femmes qui sont, les jours de courses, ceux qui préparent la scène, qui bichonnent les chevaux que les amateurs verront à l’œuvre. N’en déplaise aux vedettes, ces palefreniers, palefrenières sont nettement les personnes les plus proches des chevaux. Ceux et celles qui peuvent vous parler de leurs différents caractères, de leurs différentes habitudes, de leurs peurs parfois.
Un palefrenier, une palefrenière, c’est quelqu’un qui plusieurs heures avant la course, s’occupe à préparer le matériel, l’attelage et parfois, dieu sait si cet attelage peut être complexe. Chaque cheval a le sien propre et toutes les pièces, celles qu’on remarque et celles qu’on ne remarque pas, ont leur rôle spécifique et doivent être bien ajustées, ce sans quoi le cheval ne performera pas à sa hauteur. Plein de petits détails, comme la hauteur, la longueur de certains morceaux jouent un rôle clé.
Une bonne palefrenière, un bon palefrenier reste près du cheval au paddock. Il le fait boire, l’amène au p’tit coin, vérifie si le ferrage est sûr, si le cheval a trop chaud ou trop froid, et surtout faire en sorte qu’il soit prêt pour sa période de réchauffement, puis pour la parade avant son départ. Après la course, que la monture termine première ou dernière, c’est la douche, le séchage, le repos et le retour enfin à la maison. Tout cela avec amour, attention aux détails et présence rassurante.
Dimanche
Dimanche, Guy Lafontaine, notre descripteur, au moment de la parade, présentera, outre le proprio, le conducteur et l’entraîneur, le ou la palefrenière. C’est le cas depuis quelques années de nommer le palefrenier, la palefrenière du vainqueur après la course, mais dimanche, ils auront tous droit à cette présentation avant la course. Au paddock, de concert avec l’ATAQ, on offrira le repas à toutes ces personnes si importantes pour le déroulement d’un programme de courses. Au nom des dirigeants du CJQ, des employés de l’hippodrome, bravo à toutes les palefrenières, à tous les palefreniers. Dimanche, vous sortirez de l’ombre et on soulignera votre dévouement.
Dix courses
C’est encore à un programme complet que sont conviés les amateurs, ce dimanche. On retrouvera des classes dites préférées pour ambleurs et ambleuses. Dans ce dernier cas, une excellente initiative pour ces juments trop souvent confrontées aux mâles. Cette course, la 5e, opposera d’excellentes pouliches de 3 ans à des juments aguerries. Que feront Pocahontas Du Lac, YS Sensationalcity et Ladycorona face à des Celia Bayama, Kiss Me Bad et Ashestodiamonds ? La course promet d’être enlevante au possible. 7 000$ sera à l’enjeu.
C’est le rendez-vous de ce dimanche, 3 septembre, une toute petite semaine avant le jour des grandes finales des stakes québécois, toujours prévu pour le 10 septembre. Rappelons que le tirage des positions pour cette super journée, se fera en présence du public, mercredi prochain, 6 septembre, à 14h au 2e plancher de l’estrade de l’hippodrome.