Nouvelle approche pour la Série québécoise

19 avril 2024

Les dirigeants de l’ATAQ ont suggéré au CJQ au cours des dernières semaines, une refonte de la Série québécoise comme telle. En lieu et place, ils suggèrent de redistribuer cet argent aux chevaux d’élevage québécois et de propriété québécoise, dans une proportion de 70% contre 30%.  Le CJQ a acquiescé.  Certains pourront parler de la disparition de la Série comme telle; d’autres, plus positifs, tenteront d’y voir une modification dans l’intérêt du plus grand nombre de gens de chevaux, qui ont comme priorité de faire courir leurs chevaux à H3R.

 

Un bon montant à redistribuer

 

L’objectif premier demeure encore et toujours de privilégier les chevaux d’élevage québécois, une des raisons d’être du CJQ. Et qui dit élevage québécois, dit proprios qui ont à cœur de faire l’élevage de notre produit, au demeurant très compétitif. En changeant la formule jusqu’ici en vigueur dans la Série québécoise, pour les 4 ans et plus, une somme d’argent importante est ainsi libérée. On peut parler d’un moment approximatif entre 150 000$ et 200 000$, une belle somme. Cet argent était distribué avec, en théorie, quatre finales de 30 000$  ( il y en a eu trois en 2023 ) et de trois éliminatoires dans chaque division pour des montants chaque fois de 6 500$. Dans ce cas-ci, c’est un peu plus, un peu moins de 60 000$, qui produit une somme  entre 150 et 200 000$.

 

Pour les dirigeants de l’ATAQ, cet argent devra être redistribué aux 2, 3 et 4 ans et plus, d’élevage québécois, avec une insistance sur les 3 et 4 ans et plus, ainsi que dans une proportion moindre aux chevaux de propriété québécoise.  Pour encourager les proprios à garder leurs chevaux en compétition à H3R, on créera de toutes pièces, avec la collaboration du secrétariat des courses, des épreuves ‘overnites’ réservées à chaque catégorie avec un montant plus alléchant que lors de la présentation des courses régulières. Ces courses apparaîtront dans les conditions et les proprios et entraîneurs pourront y inscrire leur(s) protégé(s) québécois, sans frais, bien entendu.

 

À titre d’exemple, un bon jour donné, une condition qui pourrait se lire comme suit : pour élevage québécois, 4 ans amble, juments, bourse autour de 7 000$ ou plus. Un autre jour, la condition s’adressera à un autre groupe. Et cette proposition pourrait s’étendre tout au long de la saison, y compris après les finales des ‘stakes’ québécois de septembre.  Comme il y a déjà des éliminatoires pour les 3 ans en vue du Trophée des Éleveurs, on peut présumer qu’en juin, juillet, août, les conditions s’adresseront surtout aux 4 ans et plus.

 

Un essai loyal

 

Cette solution est-elle parfaite ? Ralliera-t-elle tous les proprios et entraîneurs ? Probablement pas, mais cette formule à l’essai en 2024 pourrait permettre de mieux distribuer le précieux argent des bourses et rendre plus de gens heureux. La suite nous en dira plus long.