Par Daniel Delisle . — Nostalgie? Peut-être, mais il y a encore des milliers de personnes au Québec qui oseront se souhaiter dans quelques jours, un très Joyeux Noël. Incroyable comme les temps ont changé! Il semble qu’il ne soit plus politically correct de se souhaiter un Joyeux Noël, par respect pour ceux qui ne partagent pas cette tradition pourtant bien québécoise! Soyons de ceux qui oseront!
Nostalgie
Pour une personne née dans les années 40, Noël se conjugue de bien des façons : fête religieuse, rassemblements familiaux, distributions de cadeaux, décorations intérieures et extérieures souvent autour d’un sapin, bref, c’est souvent lors de cette fête que se seront tissés les plus merveilleux souvenirs de l’enfance d’un chacun. Soyons-en fiers! Ce sont nos racines, notre histoire et il nous appartient de faire revivre tout cela dans la joie et l’harmonie.
Faire plaisir de mille et une façons fait aussi partie de cette tradition. Des parents qui s’efforcent de faire plaisir à leurs enfants, des conjoints à leurs conjointes, des amies à leurs amis, parfois en vieillissant des enfants envers les parents. C’est probablement un peu tout ça qui rend ces journées entourant les 24 et 25 décembre si particulières.
Gens de chevaux
C’est connu et admis : les gens de chevaux sont des gens de coeur. Les occasions où ils ont la chance de le manifester, ne se comptent plus. On les verra serrer les coudes dans l’épreuve, toutes sortes d’épreuves reliées à leur monde, comme des incendies cruels, des accidents graves, des pertes financières importantes. Vous retrouverez hommes et femmes de chevaux aux premières lignes du bénévolat, de la disponibilité pour aider.
Il fut un temps, qui nous paraît bien lointain, où la barrière-mobile se mettait en marche même en hiver ! Nostalgie !
L’industrie, on ne se le cache pas, traverse des jours difficiles. Sa survie est loin d’être assurée, qu’à ce la ne tienne! Plus que jamais, les gens doivent mettre l’épaule à la roue et joindre leurs efforts avec ceux des dirigeants pour passer au travers ces temps plus incertains.
C’est un des messages de la fête de Noël : garder espoir malgré les contretemps, les obstacles. C’est ensemble seulement que les épreuves actuelles pourront être surmontées.
Oublions pendant quelques jours, quelques heures ce qui désunit, ce qui décourage et laissons-nous bercer par ces heures heureuses qui illuminent chacune de nos vies.
Joyeux Noël!
Je me joins aux dirigeants du Club Jockey du Québec et de l’hippodrome de Trois-Rivières pour souhaiter à chacun, employés, collaborateurs, gens de chevaux et surtout amateurs, un très Joyeux Noël, un très Joyeux Temps des Fêtes, des heures de bonheur et de fraternité. Ces jours, ces heures, ont leur raison d’être, celles de nous réunir, de nous rassembler et de nous raffermir face aux difficultés inhérentes de la vie.
Des vœux très spéciaux à tous les fidèles lecteurs de cette chronique. Vos encouragements et vos bons mots sont très appréciés.
