Merci Claude Lévesque

08 décembre 2023

Par Daniel Delisle . –  Les présidents de conseil d’administration sont des gestionnaires qui impriment à leur organisation leur touche personnelle. Parfois avec fracas, parfois avec douceur, mais immanquablement selon leur personnalité, les objectifs de l’organisation, les buts poursuivis. Pour le commun des mortels, leur influence n’est pas toujours perceptible, mais elle a son importance. Claude Lévesque aura servi les intérêts du Club Jockey avec conviction pendant sept ans. Ce n’est pas rien !

 

Bien s’entourer

 

Les bons administrateurs sont aussi des personnes qui savent se bien entourer. Dépister les bons collaborateurs, déléguer, mais aussi exercer une supervision qui, bien que discrète, n’en est pas moins, essentielle. Toutes ces qualités, toutes ces attitudes se sont retrouvées dans la gestion éclairée de Claude Lévesque. Avec son vice-président, Guy Corbeil, son exécutif, Claude a imprimé au Club Jockey une direction, des objectifs réalistes mais surtout assurer la pérennité d’une organisation sans but lucratif, qui n’a toujours pu compter que sur ses propres moyens, ses propres forces.  Quand chacun dans l’échiquier est à sa place, s’occupe bien de ses tâches, la responsabilité du premier dirigeant n’en est que facilitée.

 

L’entourage d’un dirigeant est de première importance car surviennent infailliblement des moments de tension, des problèmes, des difficultés la plupart du temps externes, et il faut dans tout cela garder le cap. M. Lévesque a connu évidemment des temps plus difficiles; on n’a qu’à penser à tous les démêlés avec le Grand Prix de Trois-Rivières, aux représentations avec les différents paliers de gouvernement, aux demandes des gens de chevaux et de leurs représentants, aux difficiles et innovantes décisions qu’il a fallu prendre pendant la pandémie de la Covid. On peut avoir encore en mémoire toutes les autorisations qu’il a fallu décrocher pour la reprise des courses le plus rapidement possible avec plein de défis, comme l’absence d’amateurs dans les estrades, la réorganisation du paddock avec toutes les mesures sanitaires imposées. Bref, M. Lévesque en a vu de toutes les couleurs et on peut le comprendre de passer le témoin après toutes ces années.

Une bonne connaissance du milieu

 

Un des avantages indéniables de Claude Lévesque a été sa connaissance profonde du milieu des courses de chevaux. Ayant grandi lui-même à l’ombre de la Ferme Angus, aux côtés d’un père qui a fait œuvre de pionnier, M. Lévesque connaissait la ‘game’ comme on dit. Il en était quasiment issu. Un atout. Un atout aussi, sa connaissance des gens de chevaux, de leurs problèmes, de leurs ambitions. Et sous cet aspect, comme dirigeant, il a su faire. Et toujours bénévolement, faut-il le rappeler. Avec dans la mire la progression de l’industrie, à court, moyen et long termes.

Merci !

 

Au nom des gens de l’industrie, des gens de chevaux, des employés de l’hippodrome, de ceux du Club Jockey, un grand merci, Claude, pour tout ce dévouement, pour cette implication de tous les instants. Le CJQ se souviendra de vous comme d’un administrateur de premier plan. Bonne chance dans tous vos projets. Vous êtes toujours un proprio actif, alors on se reverra, c’est sûr !