L’entrée en scène de Keven Bernard, rafraîchissante

12 mars 2021

Si vous aviez la chance de croiser Keven Bernard au paddock, vous découvririez un jeune homme de 34 ans très heureux d’être là, car il se sent bien en compagnie des chevaux pour lesquels ils vouent une passion sans borne. La piqure pour les standardbreds est venue ensuite, sans doute au contact de d’autres passionnés que sont Raymond Vachon, Linda et Réjean Perron, des concitoyens.

 

Militaire de carrière

 

Au moment de le contacter, Keven était à Gagetown, Nouveau-Brunswick pour un cours de perfectionnement comme les militaires en ont souvent. Il était en quarantaine et avait donc plein de temps à donner à son interlocuteur. « La passion des chevaux est là depuis toujours, ce qui est plus récent, c’est la passion pour les chevaux de course standardbreds. J’y consacre beaucoup de temps et j’aime toucher à toutes les sphères de cette activité. L’entraînement bien sûr, le débourrage des poulains, le soin quotidien, l’élevage et un jour pas si lointain, conduire mes chevaux moi-même en courses. »

Au cdv de Rideau

 

« Le métier que j’exerce, celui de militaire est exigeant. Il me demande souvent de me déplacer à l’extérieur pour de longues périodes. Ce n’est pas toujours évident pour un père de jeunes enfants de 4 et 2 ans. J’ai l’appui indispensable de ma conjointe Sabrina Lemay pour continuer de veiller sur les enfants et l’appui de précieux voisins comme Raymond et Linda qui s’occupent alors des chevaux. Sans leur apport, ce ne serait pas compatible avec la vie professionnelle que je mène. »

Mademoiselle Berny

 

Les trotteurs

 

« Ça l’air drôle ce que je vais dire, mais j’aimerais un jour pas trop lointain élever des trotteurs. Pour le moment, à l’inverse et pour toutes sortes de raisons, je fais surtout affaire avec les ambleurs. Et pour ça, je peux compter sur les connaissances et les conseils de Serge Nadeau. J’entraîne actuellement, en plus de mon vieux cheval Captain Dragon avec lequel j’aimerais passer mes tests de montre quelque part en mai, j’entraîne, dis-je bien, une pouliche ambleuse de 2 ans que j’ai domptée moi-même, avec de l’aide bien sûr. C’est une fille de Windfall Blue Chip, l’étalon de Serge,  mère Dream Cambination ( 1.51.4 ) . Et elle va très bien. Elle fut facile à dompter et a montré du bel amble dès les premiers jours. Je ne sais pas comment les choses se passeront plus tard, mais disons que pour le moment, elle montre bien. »

Sur Circuit Régional

 

« J’ai aussi un poulain qui est venu au monde en janvier par Windfall Blue Chip et Maple Lady, une jument prouvée. Tout ça, c’est en attendant de mettre la main sur une bonne poulinière trotteuse. J’ai vraiment été bousculé dans mes choix avec les ambleurs, mais j’ai toujours en tête, d’élever des trotteurs, un par année, ce serait l’idéal. En passant, les chevaux que je vais élever porteront le nom de Berny. »

 

Intégrer les enfants

 

Quand on lui demande d’expliquer comment il concilie le rôle de père avec celui de militaire et d’homme à chevaux, il donne une réponse éclairante : «  Les enfants sont intégrés à mon loisir. Malgré leur jeune âge, ils sont des réguliers à l’écurie. Maverick possède même son poney qu’il attèle et dont il prend soin. Emma a vraiment les chevaux dans le sang, comme Sabrina ma conjointe. Les deux adorent passer du temps à l’écurie, s’occuper des chevaux, les soigner, les brosser. Il faut surveiller le tout quand même, car ils n’ont vraiment pas peur de nos chevaux et ils peuvent parfois oublier une prudence élémentaire. »

Sabrina et Keven

Si vous êtes un fan de Facebook et que vous avez l’honneur d’être un ami de Keven, vous serez conquis comme le sont ses amis par ses deux enfants que vous pouvez voir à l’oeuvre et partager la passion de leurs parents. Ils sont absolument adorables à voir aller et sont devenus en quelque sorte des vedettes du Web. Tous les amis Fb connaissent Maverick, dit ‘ Le Boss’ , un gamin fantastique et Emma, une toute jeune fille de 2 ans, ravissante.

Kolonel Berny, 1 mois

Souhaitons à leur père qu’il réalise en 2021 quelques-uns de ses rêves et si tout va comme prévu, il ne serait pas surprenant qu’il ajoute son  nom cette année à cette belle cohorte de jeunesse qui nous permet d’envisager l’avenir des courses avec optimisme.