Le grand vide laissé par Michel Leduc

23 janvier 2021

Une fois de plus, au cours des dernières semaines, l’industrie des coures a perdu un de ses plus fervents et dévoués participants, en la personne de Michel Leduc. L’homme de 63 ans a porté plusieurs chapeaux dans l’industrie, toujours avec le même enthousiasme, que ce soit pour Standardbred Canada, l’ATAQ ou le Circuit Régional. De surcroît, la Gaspésie, sa terre d’adoption, perd aussi un de ses plus fidèles promoteurs.

 

Une passion reconnue de tous

 

Michel Leduc fut d’abord un employé des chemins de fer avant  de faire le saut pour SC à l’hippodrome de Montréal dans différentes tâches qui le mettaient en contact avec les gens de chevaux, chez lesquels il s’était fait au fil des ans, de très nombreux amis. Son sens de l’humour, sa jovialité proverbiale, son esprit d’initiative aussi pour solutionner les problèmes, sont autant d’atouts qui ont fait sa force et sa réussite. Tellement que toutes les associations reliées au monde des courses se sont arrachées ensuite  ses services appréciés.

Selon Paul-André Lavigne, président du CR, le départ de Michel «  est une grosse perte. C’était un gars dynamique, positif, toujours rempli de nouvelles idées et qui fut très actif dans l’établissement du Circuit Régional, qui en a d’ailleurs fait un membre de son Temple de la Renommée ». C’est dire l’impact que l’homme y a eu au fil des ans.

 

Originaire de Montréal, Michel avait eu très tôt le béguin pour la Gaspésie, son lieu de résidence au cours de la dernière décennie. Selon son bon ami Harold Duguay « il s’occupait avec son épouse d’un motel et il s’employait surtout à rénover et remettre sur pied la piste de Nouvelle. C’est précisément à Nouvelle qu’il vivait et il s’était fait un point d’honneur de revitaliser la présence du Circuit Régional sur place là-bas. » Et s’il faut en croire Harold et Paul-André, il avait relevé brillamment ce défi.

À gauche sur la photo le reliant à Maxim Gaudreault et Harold Duguay

 

Victime de la Covid

 

Sans entrer dans tous les détails techniques et médicaux, il est certain qu’au cours de l’été 2020, Michel a contracté le virus de la Covid-19. Il a été hospitalisé à Québec et durant les mois qui ont suivi, ce fut un aller-retour assez fréquent entre Québec et le centre hospitalier de Maria en Gaspésie, quand il n’était pas à sa résidence. On l’a cru un temps guéri de la Covid, mais les conséquences du virus ont finalement atteint autant ses poumons que ses reins. Et en bout de ligne,  tout ça a eu raison de sa détermination le 12 janvier dernier.

 

Gilles Fortier de l’ATAQ qui a gardé le contact avec Michel jusqu’à tout récemment, disait qu ‘il n’était pas facile de jaser avec Michel de sa maladie, de sa santé. Il remettait invariablement les sujet des courses  à l’honneur. Jusqu’à la fin, c’est vers les courses que se portaient son intérêt et ses projets. Harold ( Duguay ) quant à lui regrettait cette dernière conversation qu’il aurait aimé avoir avec Michel avant son grand départ.

 

Nos sincères condoléances

Il n’est jamais facile de mesurer l’impact de quelqu’un sur son milieu, mais si l’on en juge par les différents témoignages reçus et lus au cours des derniers jours, l’impact de Michel Leduc fut immense et il sera regretté par tous ceux, nombreux, qui avaient l’habitude de compter sur lui. En mon nom personnel ainsi qu’au nom du Club Jockey, nos plus sincères condoléances à sa famille et spécialement à son épouse. Le fait qu’il ait été apprécié d’une multitude de gens peut garantir qu’il ne sera pas oublié. Repose en paix, Michel !