Par Daniel Delisle . -On me pardonnera ce titre flatteur : il y a plusieurs bonnes raisons pour cela. La première, évidemment est qu’on parle ici de Kiss Me Bad et de son sympathique conducteur Steven Gagnon, gagnant de la finale pour ambleuses devant quelques juments de l’extérieur venues expressément livrer bataille à la reine des lieux. Faisant fi de la réputation des visiteuses, Steven Gagnon a gardé son plan de match et mérité la victoire de belle façon en 1.55.4, un cou devant la favorite Celia Bayama.
Une histoire Cendrillon
La victoire de Kiss Me Bard d’aujourd’hui est l’aboutissement d’une belle histoire, un peu comme celle la citrouille transformée en princesse. Quand Steven a acquis cette pouliche, rien n’annonçait pareille histoire. Kiss Me Bad était tout sauf compétitive. Lentement mais sûrement, comme un néophyte qui apprend le métier, avec l’aide de son père Daniel Mondou, il a fini par faire de la pouliche une jument convenable. Aujourd’hui, Kiss Me Bad a vaincu d’excellentes rivales à sa façon coutumière : « Quand je l’ai pointée en montant au poteau du trois quarts, je savais que je gagnerais. La semaine passée, elle n’était pas à 100% et j’ai vu à apporter certains correctifs qui ont résulté en la victoire d’aujourd’hui. Ce n’est pas une jument qui demande un très gros entretien, mais comme bien des chevaux, elle a ses petits bobos et avec une maintenance régulière, j’ai fini par obtenir de bons résultats. Je suis bien content. C’est une grosse pression sur mes épaules qui vient de tomber. »
Notre descripteur, Guy Lafontaine a souligné à sa façon cette belle victoire par cette phrase qui marquera les annales : « From downtown TR, the queen of the track, Kiss Me Bad. »
Only For Justice justifie (!) sa réputation
On le savait bon, très bon même, il attendait que la chance puisse enfin tourner, et il a bien choisi ce moment pour s’illustrer. Belle façon d’entamer une saison qui devrait normalement le conduire dans la région de Toronto. C’est là qu’il gagne surtout sa vie : « Je suis tellement contente de s’exclamer son entraîneur pour la Série, Linda Bélanger . C’est un cheval auprès duquel je suis depuis qu’il a 18 mois. Avec Dany ( Fontaine ), j’ai vu sa progression. C’est un cheval nerveux en piste, mais pour en prendre soin, c’est un trésor. Il est fin comme une mouche, sans aucune malice. Un peu à la façon de Kiss Me Bad, Rob Shepherd a laissé le trotteur de M. Gaétan Bono, démarrer tout en douceur, occupant les fauteuils, six ou cinq. Pendant ce temps, Capteur De Reve caracolait en tête, découpant des fractions rapides.
Mais quand Rob s’est amené à l’extérieur, on pouvait se douter qu’il se passerait quelque chose. Effectivement, ce fut une poussée victorieuse sans équivoque, la course se terminant par une victoire avec plus de dix longueurs. Le cheval de plus d’un demi-million de gains retrouvait sa magie.1.57.4, le chrono final.
The Light Speed, un quasi phénomène
Une victoire presque locale aussi que celle du bolide de Michel Nolette de Princeville. Une victoire monumentale en 1.53, un peu plus de deux longueurs devant Aladdin. Guy Gagnon, son entraîneur-conducteur était une fois de plus ravi par ce cheval gagnant comme il s’en fait peu. Pensez-y : c’était une 9e victoire en 2023 en 13 courses. Stéphanie Gagnon, la fille de Guy ne tarissait pas d’éloges envers son préféré : « Quand j’ai vu que mon père ne démarrait pas avec force, je lui ai fait confiance. Normalement, il choisit la bonne stratégie et je n’étais pas inquiète ». Effectivement, Aladdin semblait filer vers la victoire jusqu’à ce que The Light Speed amorce sa poussée. Une poussée victorieuse. Victoire décisive, un mille plus que respectable et plein de gens d’ici au cercle des vainqueurs pour souligner la chose.
Bref, une autre journée réussie. La Série québécoise a été un succès et on peut penser que de meilleures années sont à venir avec plus de participants, participantes. La seule ombre au tableau, qu’on n’ait pas réussi à attirer suffisamment de juments trotteuses. Pour le reste, un beau moment de course à une étape de la saison opportune. À partir de vendredi prochain, ce sera place au Trophée des Éleveurs pour trotteurs, trotteuses.
On me pardonnera ce titre flatteur : il y a plusieurs bonnes raisons pour cela. La première, évidemment est qu’on parle ici de Kiss Me Bad et de son sympathique conducteur Steven Gagnon, gagnant de la finale pour ambleuses devant quelques juments de l’extérieur venues expressément livrer bataille à la reine des lieux. Faisant fi de la réputation des visiteuses, Steven Gagnon a gardé son plan de match et mérité la victoire de belle façon en 1.55.4, un cou devant la favorite Celia Bayama.
Une histoire Cendrillon
La victoire de Kiss Me Bard d’aujourd’hui est l’aboutissement d’une belle histoire, un peu comme celle la citrouille transformée en princesse. Quand Steven a acquis cette pouliche, rien n’annonçait pareille histoire. Kiss Me Bad était tout sauf compétitive. Lentement mais sûrement, comme un néophyte qui apprend le métier, avec l’aide de son père Daniel Mondou, il a fini par faire de la pouliche une jument convenable. Aujourd’hui, Kiss Me Bad a vaincu d’excellentes rivales à sa façon coutumière : « Quand je l’ai pointée en montant au poteau du trois quarts, je savais que je gagnerais. La semaine passée, elle n’était pas à 100% et j’ai vu à apporter certains correctifs qui ont résulté en la victoire d’aujourd’hui. Ce n’est pas une jument qui demande un très gros entretien, mais comme bien des chevaux, elle a ses petits bobos et avec une maintenance régulière, j’ai fini par obtenir de bons résultats. Je suis bien content. C’est une grosse pression sur mes épaules qui vient de tomber. »
Notre descripteur, Guy Lafontaine a souligné à sa façon cette belle victoire par cette phrase qui marquera les annales : « From downtown TR, the queen of the track, Kiss Me Bad. »
Only For Justice justifie (!) sa réputation
On le savait bon, très bon même, il attendait que la chance puisse enfin tourner, et il a bien choisi ce moment pour s’illustrer. Belle façon d’entamer une saison qui devrait normalement le conduire dans la région de Toronto. C’est là qu’il gagne surtout sa vie : « Je suis tellement contente de s’exclamer son entraîneur pour la Série, Linda Bélanger . C’est un cheval auprès duquel je suis depuis qu’il a 18 mois. Avec Dany ( Fontaine ), j’ai vu sa progression. C’est un cheval nerveux en piste, mais pour en prendre soin, c’est un trésor. Il est fin comme une mouche, sans aucune malice. Un peu à la façon de Kiss Me Bad, Rob Shepherd a laissé le trotteur de M. Gaétan Bono, démarrer tout en douceur, occupant les fauteuils, six ou cinq. Pendant ce temps, Capteur De Reve caracolait en tête, découpant des fractions rapides.
Mais quand Rob s’est amené à l’extérieur, on pouvait se douter qu’il se passerait quelque chose. Effectivement, ce fut une poussée victorieuse sans équivoque, la course se terminant par une victoire avec plus de dix longueurs. Le cheval de plus d’un demi-million de gains retrouvait sa magie.1.57.4, le chrono final.
The Light Speed, un quasi phénomène
Une victoire presque locale aussi que celle du bolide de Michel Nolette de Princeville. Une victoire monumentale en 1.53, un peu plus de deux longueurs devant Aladdin. Guy Gagnon, son entraîneur-conducteur était une fois de plus ravi par ce cheval gagnant comme il s’en fait peu. Pensez-y : c’était une 9e victoire en 2023 en 13 courses. Stéphanie Gagnon, la fille de Guy ne tarissait pas d’éloges envers son préféré : « Quand j’ai vu que mon père ne démarrait pas avec force, je lui ai fait confiance. Normalement, il choisit la bonne stratégie et je n’étais pas inquiète ». Effectivement, Aladdin semblait filer vers la victoire jusqu’à ce que The Light Speed amorce sa poussée. Une poussée victorieuse. Victoire décisive, un mille plus que respectable et plein de gens d’ici au cercle des vainqueurs pour souligner la chose.
Bref, une autre journée réussie. La Série québécoise a été un succès et on peut penser que de meilleures années sont à venir avec plus de participants, participantes. La seule ombre au tableau, qu’on n’ait pas réussi à attirer suffisamment de juments trotteuses. Pour le reste, un beau moment de course à une étape de la saison opportune. À partir de vendredi prochain, ce sera place au Trophée des Éleveurs pour trotteurs, trotteuses.