La célébration des courses au Québec

18 janvier 2020

C’est ce soir, à l’hôtel Delta du centre-ville de Trois-Rivières que se réuniront les femmes et les hommes de chevaux pour célébrer la saison 2019 et ses champions. Avant tout, cette soirée en est une de rassemblement, pendant laquelle on tente d’oublier les différends qui  opposent pour centrer l’attention d’un chacun sur ce qui  unit plutôt que sur ce qui divise.

 

Célébrons avant tout l’existence des courses attelées au Québec, lesquelles ont été remises sur pied après deux ans d’interruption grâce à la volonté de quelques hommes d’affaires passionnés. C’est dans la nature humaine d’oublier, mais ce soir, en célébrant cette septième année d’existence, c’est aussi cela qui sera célébré. Tout n’est pas parfait certes, mais d’être toujours là après sept ans, est aussi en soi un exploit qu’il faut souligner.

 

Des gagnants, oui, mais aussi les autres

 

C’est dans la nature même du sport, toutes disciplines confondues, de mettre l’accent sur les gagnants. Ce soir, ces gagnantes, ces gagnants seront récompensés, mais il ne faut pas oublier de souligner la participation du plus grand nombre. Dans une course donnée, il y a un gagnant, sept ou huit ‘perdants’ dont les efforts sont aussi méritoires, parfois même davantage. C’est la loi inexorable du sport : on les oublie trop facilement.

 

Plusieurs des gagnants gagnantes de ce soir sont déjà connus. Il s’agit des finales des courses de stakes et des séries qui se sont tenues en 2019. Ces gens ont vécu beaucoup d’émotions dans le cercle des vainqueurs le 8 septembre dernier ou le 14 juillet. Ce soir, en recevant leur(s) trophée(s), ils revivront ces moments magiques. Pour certains, certaines, c’était des premières fois : on pense à Cassandra Lecourt, à Denitza Petrova, à Stéphane Gendron, à Diane Lépine, à William Roy alors que d’autres sont des habitués de ces récompenses.

 

Bonne chance à tous les nominés

 

Au chapitre des nominés en vue d’une sélection du jury, il y a aussi de nombreuses premières. C’est vrai pour les quatre nominés comme palefrenier, palefrenière, vrai aussi pour l’écurie de Carol Voyer et de Sylvain Tremblay pour qui ce soir restera peut-être mémorable. Il n’y a rien comme la fraîcheur et l’enthousiasme d’une première reconnaissance officielle de l’industrie. L’écurie de Marc-André Simoneau, celle de Armand Rousseau ( Dany Nadeau ) seront aussi bien en vue aujourd’hui. Et pour celles et ceux habitués aux honneurs, semble-t-il qu’on ne s’y fait jamais et que cela constitue un gros plus dans leur implication dans l’industrie.

En conclusion

 

Les courses au Québec sous le patronage du Club Jockey, ce n’est pas parfait, mais ça existe et juste ce fait mérite d’être souligné. À Claude Lévesque, pésident du CA, à Murielle Thomassin, DG de l’hippodrome, notre reconnaissance pour le travail et les efforts faits pour maintenir à flot une industrie qui survit bien, qui progresse même, dans un contexte qui n’est pas toujours évident.

 

Et quand chacun sera entre les mains d’un animateur hors pair comme l’est notre descripteur, Guy Lafontaine, bien des petits bobos, bien des petites querelles seront oubliés pour faire place à la fête. C’est l’essence même du Gala des Champions.