Joyeux Noël, bonnes odeurs !

24 décembre 2022

Par Daniel Delisle . – Pour les besoins de la cause, je vous renvoie à l’article d’hier, dont voici la suite, au royaume des odeurs, quand plonger dans des souvenirs nous renvoie à notre prime jeunesse, insouciante et heureuse, quand Noel avait tout son sens. Avant de clore sur ce dossier des odeurs des Fêtes et des autres, un dernier souvenir du temps passé.

Déneigement

 

J’ai grandi à Trois-Rivières, qui fait que même si je n’y habite plus depuis des lustres, je revendique avec fierté le titre de Trifluvien. Nous habitions rue Bédard dans une maison de deux étages aujourd’hui disparue. Quand l’autoroute 755 qui traverse la ville a été bâtie, il a fallu sacrifier des bouts de rue et parfois des maisons, comme la nôtre. Plus de 1014 Bédard donc. Pas très loin, sur une rue qui s’appelle Union, je crois, la Ville avait une écurie dans laquelle elle logeait les chevaux qui entretenaient rues et trottoirs. De beaux gros chevaux de trait. Et vous devinez bien, que lors du déblaiement de la ville, leurs précieux services étaient requis. Autre présence familière dans les rues de la ville en hiver.

Si aujourd’hui, jeunes et vieux s’émerveillent à la vue des chevaux de toutes sortes, à l’époque ces mêmes chevaux faisaient partie de la vie quotidienne. Ils passaient même souvent inaperçus sauf pour certains fans de cette magnifique bête dont j’étais évidemment. J’aimais les voir travailler, suer aussi car il leur fallait démontrer leur force physique impressionnante. En plus, j’avais la chance d’aller les revoir pas loin de la maison dans l’écurie de la rue Union. Souvenir inoubliable, attachement certain qui, un jour, s’est transposé sur ces magnifiques bêtes que sont les standardbreds. Une suite logique. Même attachement, mêmes odeurs aussi.

Joyeux temps des Fêtes

 

Ce soir, dans plein de foyers du Québec, on célébrera Noël. On peut penser qu’à la grandeur du Québec, il y aura plein de rassemblements familiaux, plein de rassemblements d’amis, avec le désir de reprendre un peu le temps perdu par la pandémie. Vrai que la Santé Publique y est allée de quelques recommandations qu’il faut suivre, vrai aussi qu’après deux années de restrictions, nous avons tous besoin de nous retrouver et de fêter.

 

C’est dans cet esprit que je me permets de vous souhaiter, au nom du Club Jockey du Québec, un très chaleureux et très heureux temps des Fêtes. Réunissez-vous, retrouvez cette joie de vivre qui nous caractérise si bien comme peuple. Je vous souhaite aussi de retrouver ces bonnes odeurs si chères à nos papilles gustatives qui nous permettent souvent de renouer avec notre passé, quel qu’il soit.

Par la même occasion, je vous rappelle que le Club Jockey du Québec est géré par des gens bénévoles qui mettent au service de l’industrie leur savoir-faire et leur dévouement. Ces gens sont Claude Lévesque, président, Guy Corbeil, vice-président, Alexandre Morin, trésorier ainsi que les administrateurs Claude Hamel, Brian Paquet, Jean Royer et Sophie Mongeon. Plus près de nous, François-Patrick Allard, directeur général du CJQ, François Carignan, directeur des opérations à H3R ainsi que tous les employés de l’hippodrome. En leur nom et au mien,

 

Heureux temps des Fêtes !