JF Maguire relève avec brio un nouveau défi

14 avril 2023

Par Daniel Delisle . – Depuis quelques mois, mine de rien, Jean-François Maguire fait les manchettes pour les bonnes raisons dans ce qu’il est convenu d’appeler le ‘Greater Toronto’, sur le grand tracé surtout avec ses chevaux dorénavant bien connus des amateurs. À 58 ans, il est plongé dans cette nouvelle aventure avec toute la fougue de ses vingt ans mais aussi avec son impressionnant bagage d’entraîneur. Et les succès sont mirobolants : au 5 avril, 20 départs ( 7-1-3 ) pour des gains de plus de 75 000$ et surtout, tenez-vous bien, une moyenne URS de .427. C’est ce qu’on appelle le succès.

 

Bien appuyé

 

« Je suis installé au Ideal Training Center depuis quelques mois déjà.  C’est autour de trente minutes de distance des principales pistes. La ville s’appelle Acton. C’est un vrai petit paradis, les installations sont très adéquates avec une piste bien entretenue de cinq-huitièmes de mille.  Jusqu’à il y a peu, nous avions neuf chevaux mais ce nombre vient d’augmenter à onze. Disons que le travail ne manque pas. Je suis heureusement bien secondé par ma conjointe Julie Malenfant. Sans elle, tout cela ne serait pas possible. C’est une alliée très précieuse. Les gens du métier savent que de s’occuper de onze chevaux à deux, c’est pas mal de boulot! »

Brillante victoire de Cleveland Massimo à Mohawk

Le projet

 

« Je compte garder ma base ici, ce qui ne veut pas dire que nous n’irons pas au Québec pour les stakes et les séries. C’est le plan. On fait courir ici nos chevaux âgés, des chevaux que nous avons réclamés ou achetés et quand il le faudra, avec nos 2 ans, nous irons au Québec. Sans compter que des chevaux comme Royalty Beer et Cleveland Massimo deviennent dorénavant éligibles pour les séries québécoises des 4 ans et plus. Ce sera du travail, sûrement, mais c’est le plan pour le moment. »

cette scène serépétera-t-elle pour les deux cousins Maguire ?

Les 2 ans

 

« Nous avons quatre 2 ans à l’entraînement actuellement, trois sont éligibles au Québec. Une trotteuse achetée à London au coût nommée Cleveland U Bet. C’est une fille de Alarm Detector élevée par les bons soins de notre associé depuis quelques années, Guillaume Cayer-Richard. Nous avons formé un groupe qui se nomme judicieusement U Bet Groupe. C’est la demi-sœur de Mag N Lady bien connue chez nous. Toujours élevé par les soins de Guillaume, Cleveland Mclaren, un ambleur par Mcwicked. La mère de ce poulain, Matilda, est exceptionnelle ayant déjà donné entre autres, Bernies, un Big Jim qui est en course actuellement et qui approche le demi-million avec un record de 1.49.3 sur piste d’un demi-mille. »

Une trouvaille des rangs à réclmaer, JJ Tommy

« Toujours éligible au Québec, un poulain par International Moni nommé Paradise Moni, propriété du cousin Kevin. Ajoutez à cela, Tite Beer En Mass, 3 ans cette année et qui évidemment participera au Trophée des Éleveurs. De beaux prospects ! »

 

Des achats payants et des réclamations

 

Les succès de JF cet hiver ont été beaucoup le résultat d’excellentes performances de ses deux super juments. On parle bien sûr de Twin B Betty, qui a fait ses débuts pour l’écurie à H3R. Depuis son arrivée chez Jean-François, elle a amassé un peu plus de 33 000$ et pris un record de 1.52 sur la grande piste. On se rappellera qu’elle avait un record de 1.53 à Northfield, piste d’un demi-mille. L’autre jument de classe s’appelle Acrimony. Elle a gagné plus de 42 000$ chez Maguire et s’est donné un nouveau record de 1.53.2.

Twin B Betty une brillante jument ambleuse lors d’un passage à H3R

Et que dire de deux réclamations récentes ! Un ambleur du nom de JJ Tommy, réclamé à 15 000$, puis gagnant peu après au niveau du 35 000$. Tuf Cooper complète le tableau de chasse. Réclamé à 18 000$, il a lui aussi gagné à 35 000$ moins d’un mois plus tard. Ça s’appelle prendre de la valeur !

Un nom dans les rangs à réclmaer 75 000$, Acrimony

En conclusion

 

Comme il le dit si bien, Jean-François se donne quelques années encore pour cette vie trépidante puis on refera le trajet en sens inverse. D’ici là, on ne peut que lui souhaiter du succès là-bas, tout en espérant bien le revoir avec plusieurs de ses jeunes protégés à H3R cet été. Il est loin le temps de Super Green, une terreur à l’hippodrome de Québec dans les années 90, mais l’homme derrière les succès d’antan est le même que celui des succès d’aujourd’hu