Par Daniel Delisle . – On n’y échappera pas : dans quelques jours, la dernière page du calendrier de 2024 sera tournée pour faire place à la nouvelle année ,que tous espèrent meilleure que la précédente, plus conviviale, plus heureuse, plus mémorable. Votre chroniqueur se prête volontiers à cet exercice plutôt agréable pour chacune des catégories de gens liés à l’industrie des courses au Québec.
Le CJQ
Souhaitons aux dirigeants du Club Jockey du Québec une année où il obtiendra enfin une oreille plus attentive de la part du gouvernement du Québec. Chacun comprend que la province vit à l’heure des restrictions budgétaires de toutes sortes, de manière qu’il serait illusoire que ce même gouvernement y aille d’une généreuse subvention. C’est souhaitable, mais disons-le, peu probable. Alors que les dirigeants du CJQ obtiennent au moins le retour des taxes que ce même gouvernement perçoit sans y investir le moindre sous. Ce retour de taxes signifierait de presque doubler les bourses que les gens de chevaux retirent en faisant courir leurs bêtes. Aux dirigeants donc, la main heureuse dans cette revendication juste et réaliste.
H3R
Que souhaiter aux employés et dirigeants d’H3R, sinon une année encore plus fructueuse. Bien menée par un François Carignan toujours aussi investi dans sa tâche, l’équipe d’H3R continue d’attirer son lot d’amateurs et de générer des paris qui sans être faramineux se maintiennent dans un contexte où ces mêmes paris sont à la baisse en Amérique du Nord. 2024 aura vu le record de pari abaissé par deux fois au cours de la saison, un signe que le produit présenté en piste rejoint les amateurs. On peut leur souhaiter aussi de nouvelles idées pour susciter encore plus d’intérêt et de participation des gens de partout au Québec.
Le filon exploité cette année en redonnant à la communauté lors de la présentation de la Coupe François-Carignan est une idée géniale dont l’ATAQ revendique fièrement la paternité. Ce filon mérite d’être exploité encore davantage. Il permet à l’hippodrome de rayonner encore plus dans son milieu. Vivement d’autres initiatives pour l’ancrage de l’hippodrome dans la société trifluvienne.
ATAQ
On aura remarqué au cours de la dernière année, un dynamisme renouvelé au sein de l’ATAQ. On ne peut que leur souhaiter d’autres idées, d’autres initiatives réalistes pour améliorer le spectacle. C’est en travaillant ensemble, que les courses prendront un nouvel essor que chacun souhaite. On a tous compris qu’investir dans l’industrie en 2024 est une aventure risquée. Il faut des passionnés et l’ATAQ en compte un grand nombre. Tous les participants sont conscients qu’il faudrait hausser les bourses, reste à trouver des moyens de le faire en tenant compte des argents disponibles. Si notre gouvernement continue de faire la sourde oreille, souhaitons qu’une initiative comme Lucky Perfecta atteigne le but recherché : générer des profits pour augmenter ce fonds de bourses.
Les gens de chevaux
Que leur souhaiter sinon un grand nombre de victoires, un poulain ou une pouliche qui ira décrocher les grands honneurs des finales de l’élevage québécois. On l’a vu cette année : cet objectif est réaliste. Parlez-en à Élisabeth Pothier, Félix Bélanger, Yannick Corriveau, Martin Morel, et compagnie.
Les amateurs
Des gagnants dans leurs mises, beaucoup de plaisir et d’agrément à le faire dans la mesure de leurs moyens. Ils sont essentiels, on l’aura compris, à la suite des choses. Qu’ils viennent de plus en plus nombreux ‘ downtown TR ‘ constater de visu que le spectacle est palpitant et excitant à la fois.
Aux lectrices et lecteurs de cette chronique,
De la santé, du bonheur, de belles heures avec les vôtres particulièrement ces jours-ci, mais aussi pour toute l’année 2025 qui approche. Merci de votre appui et de votre intérêt : après tout, c’est pour vous que chaque semaine de l’année, ces lignes sont écrites. BONNE ANNÉE 2025!