Par Daniel Delisle. -Le Gala des Champions est souvent l’occasion pour la direction du CJQ d’y aller de bonnes nouvelles. C’était encore plus le cas cette années, puisque ledit gala coïncidait pratiquement avec l’ouverture de la prochaine saison. Cette fois, c’était le directeur général du Club Jockey, M. François-Patrick Allard qui était le porteur de belles nouvelles pour les gens de chevaux et aussi pour les amateurs.
Petit retour sur le Gala
Comme à chaque fois que ce Gala se tient, les succès ne se démentent pas. Soulignons les mérites de quelques personnes qui assurent ce succès : l’équipe technique d’abord sous l’impulsion de Daniel Poisson et notre photographe attitré, Sylvain Gagnon. Deux éléments essentiels qui permettent aux gens d’apprécier ce qu’ils voient et entendent tout au long de la soirée, et dans les heures qui suivent pour les photos. Ce sont des professionnels dans toute l’acception du terme. Les images qu’ils produisent, les sons que nous entendons, sont de cette qualité. Et que dire des vidéos des principaux nominés, qui ont amélioré notoirement le gala et rendu l’écoute et l’attention des personnes présentes, beaucoup plus facile. Des vidéos d’une qualité rare qui nous permettent en quelques minutes de faire la connaissance des nominés, de leur parcours et leurs ambitions. Bravo Benjamin pour ces productions exceptionnelles.
Les nouvelles maintenant
Lors de son allocutions aux participants, M. Allard a annoncé une majoration des bourses de l’ordre de presque 10%. Vérification faire, il s’agit précisément d’une hausse de 8.8%. La particularité et le bon côté de cette hausse se fera sentir sur pratiquement toutes les classes, comme les préférés 1 qui passeront de 6000$ à 6500$ à la classe plancher, les non-gagnants de 100$ par départ qui courront dorénavant pour 3100$. Mais comme le faisait remarquer pertinemment la secrétaire de courses, Cynthia Thériault, quelques classes profiteront davantage de la hausse : à titre d’exemple, les non-gagnants de 750$ qui met en scène de très bons chevaux, passera à 4 000$, des 3 500$ pour lesquels cette classe était disputée. Quand on repense aux très bons chevaux qui couraient dans cette classe l’an passé, on ne peut que se réjouir pour eux.
Si on a bien décodé les propos de M. Allard, il ne serait pas surprenant, les paris continuant de s’amplifier, que la hausse de début de saison ne soit pas la seule envisagée à mesure que la saison progressera. L’installation d’un nouveau système d’éclairage devrait aussi augmenter la qualité de nos reportage en direct alors que les courses seront disputées en soirée, le vendredi, pendant six semaines sur les douze semaines à deux programmes.
Une fin sur une très bonne note
On ne peut rien présumer pour la saison qui vient, mais il est possible de se montrer optimiste si l’on jette un coup d’œil rétrospectif à la fin de la saison précédente qui s’est conclue sur des chapeaux de roue. Pendant une dizaine de programmes dominicaux, les paris ont nettement dépassé les 100 000$, tandis que ceux du vendredi, notre deuxième journée pour une douzaine de semaines, n’ont jamais été aussi bons. On a cherché pendant des années à améliorer les paris pour cette seconde journée, et on a finalement trouvé cette case spéciale des vendredis, 16h. On verra à compter du 1er mai, quand la saison s’ébranlera si la poussée de de la saison 2021, se poursuivra.
En attendant le 1er mai
Il y aura ( huit ) épreuves de qualification ce matin. Elles sont essentielles si on veut débuter la saison du bon pied. L’hiver a été rude à souhait, ce qui ne facilite généralement pas le travail des entraîneurs pour la préparation de leurs chevaux. Cela explique parfois la difficulté d’amasser suffisamment de partants pour créer de bons programmes lors du début de la saison.
En terminant, c’est avec tristesse que l’on a vu s’éteindre les réflecteurs pour de bon à l’hippodrome de Pompano Park, Floride. Chaque fois qu’une piste ferme ses portes, c’est un coup dur pour l’industrie et ça démontre aussi toute la fragilité de notre industrie quand elle repose en grande partie sur les casinos pour se financer. Pompano en aura été une preuve de plus, s’il en fallait une. Tout ça, malgré que les dernières années aient été les meilleures de l’histoire de cette piste en termes de paris. C’est vous dire comme, en bout de ligne, les casinos se foutent éperdument de notre industrie et que de compter sur leur seul apport, est une erreur.