Dans l’ombre, le CJQ travaille fort pour la reprise des courses à H3R

15 mai 2020

Au bout de la ligne, c’est un président du Conseil d’administration déterminé qu’il nous a été possible d’entendre au cours des derniers jours. En effet, Claude Lévesque et les membres de son état major travaille sans relâche, talonne les autorités, pour avoir enfin la possibilité d’une reprise des courses à H3R avant peu.

 

Aux dires de M.Lévesque, « c’est très important de se mobiliser et de faire jouer le plus de contacts possibles auprès des autorités gouvernementales. Le CA se réunit tous les mercredis matin, 9h, et tous les membres se font un devoir de participer. Il y a une détermination chez tous pour qu’on arrive le plus vite possible à présenter des courses à H3R cet été. Il n’y a pas de portes que nous n’avons pas frappées, de contacts que nous avons négligés. Nous avons même engagé une firme de relations publiques, sorte de compagnie de lobby auprès du gouvernement. »

 

« Que les gens soient rassurés ! Nous voulons et nous souhaitons des courses le plus rapidement possible. Et nous serons prêts. Différents scénarios ont été mis sur pied : par exemple huit courses, avec huit chevaux, une personne ‘groom’ par cheval, des conducteurs qui porteraient le masque et qui s’habilleraient dans leur auto avant de se présenter au paddock. La province voisine d’Ontario, qui a reçu la permission de son gouvernement, a mis elle-même sur pied plusieurs mesures dont nous comptons nous inspirer.»

 

Les autorités

 

« C’est le Ministère de la Santé ou si vous préférez le département de la Santé Publique qui donnera en fin de compte son aval. Sans cette autorisation, impossible de procéder. Nous comptons en outre sur la collaboration de la RACJ, indispensable à un retour en piste. Nous sommes aussi en contact pan-canadien avec d’autres juridictions qui pourraient nous appuyer au besoin. Madame Thomassin fait aussi un travail important dans toutes ces démarches. La mairie de Trois-Rivières est aussi au nombre de nos contacts. »

 

« Si on recevait le ok de la Santé Publique demain, on pourrait faire rapidement des qualifications et on serait prêt. Évidemment, les courses se feraient sans spectateurs présents à l’hippodrome et nous pourrions compter sur notre réseau de télévision pour les diffuser et favoriser le pari. Incidemment, le pari interpiste fonctionne bien sur HPI, mieux qu’on aurait pu anticiper et il sera meilleur encore quand les courses attelées reprendront un peu partout au Canada et aux États-Unis. »

 

« Nous aimerions, et nos gens de chevaux et nos amateurs aussi, être les tout premiers à revenir en piste; si ce n’est pas le cas, ce ne sera certainement pas faute d’avoir essayé. Mais j’ai bon espoir que nous y arrivions d’ici quelques semaines. Il ne faut surtout pas lâcher et continuer de talonner les instances décideuses. »

 

Comme on le voit, les dirigeants du Club Jockey, M. Lévesque en tête, sont au travail pour le retour des courses au Québec. Essayons de demeurer positifs et d’être prêts quand le ok surviendra.