Ça bouge encore beaucoup chez Francis Richard

20 février 2021

Essayez seulement de vous figurer que l’écurie de Francis Richard entraîne cette année treize 2 ans, et vous comprendrez que certains matins sont fort occupés. Rejoint sur un coup de fil en début de semaine, Francis disait venir d’entraîner le matin même 15 chevaux, trois sets de cinq comme il le dira. Sur une une piste toujours prête à accueillir trotteurs et ambleurs, gracieuseté d’un travail impeccable de papa Sylvain, grand responsable de l’entretien du tracé.

En équipe

 

Quand on parle à Francis, un mot revient souvent : l’équipe. «  J’ai de l’aide pour voir à tout ça. De l’aide de David Pilon, de Barry Robert, de Fernand Rivard, de Samuel Forest-Richard, de mon père comme je viens de le dire, même d’Isabelle Brière, ma conjointe. Et un matin, comme ce matin, les frères Desrochers s’amènent pour aider à travailler les poulains et les pouliches. C’est beaucoup de travail certes, mais ça se fait en groupe et dans la bonne humeur. Pour le moment, on s’entend pour dire qu’on en est au tout début des entraînements sérieux, et tout va bien. Tous les jeunots font bien ce qu’on leur demande. Il est beaucoup trop tôt pour se prononcer pour la suite, mais ce que je vois actuellement, est rassurant. »

Guinness Panic avec ‘le boss’ aux guides

Plusieurs partenaires

 

Quand on examine attentivement qui sont les poulains et pouliches de 2 ans, à qui appartiennent-ils, on se rend aussi vitement compte que les succès de Francis ont attiré à l’écurie un bon nombre de proprios différents, prêts pour la plupart à tenter l’expérience des jeunes chevaux. « De la manière que les classes sont faites, pour faire courir des chevaux à H3R, il faut résolument se tourner vers les poulains, les pouliches. Je ne vois pas comment on pourrait rentabiliser un cheval âgé. S’il connaît du succès, il sera vite dans les meilleures classes, sinon, il ne fera pas ses frais. C’est ma vision, »

Francis et l’indispensable papa Sylvain

« Avec des jeunes chevaux, t’es assuré d’avoir des classes, des stakes et s’ils font bien, tu peux même tenter ta chance en Ontario. J’ai cinq trotteurs, trotteuses, huit ambleurs ambleuses de 2 ans. Je n’ai pas pu me rendre en Ontario aux encans pour des raisons évidentes en 2020, je me suis donc fier à mes éclaireurs là-bas, Louis-Philippe Roy, Jean-Bernard Renaud et Suzie Walker. Ils ont été mes yeux avant les encans et jusqu’ici, les chevaux qu’ils ont choisis vont bien. »

 

Succès = nouveaux proprios

 

« Ma dernière année fut excellente. À H3R, avec cinquante départs de moins qu’en 2019, j’ai eu quelques victoires de plus. Et les succès de Fashion Frenzie ( 1.55.1 204 000$ )ont évidement incité de nouveaux proprios à tenter leur chance, en achetant par exemple le quart d’un poulain ou d’une pouliche. J’essaie d’ailleurs de garder une part pour moi, ça aide les proprios à avoir confiance. Outre les frères Desrochers, je peux compter sur des proprios comme Mario Auclair, Pierre Guillemette, Luc Bergeron, Charles Marquis, Mario Bourgea, John Bradbury, Jean-Louis Laflamme, Raymonde Desautels, sans parler de Brian Paquet et Claude Hamel. En fait, j’entraîne cette année trois HP et cinq Panic. Du lot le demi-frère de HP I Got Toplay, le demi-frère de Gambler Panic, le demi-frère de Siddhartha, etc… »

 

« C’est un travail très stimulant que le mien. Comme tous les gens de chevaux, chaque nouvelle saison apporte sa dose d’espoir. On se dit toujours qu’on pourra mettre la main sur un poulain, une pouliche qui nous fera vivre de belles choses. C’est mon souhait et celui de mes confrères et consoeurs, entraîneurs. J’ai bien hâte que la saison commence, ça c’est sûr ! »

Un trio infernal en dehors de la piste