Bruits de paddock du 18 octobre

18 octobre 2019

L’événement est un peu passé sous silence avec le programme des Super Finales à Toronto le weekend dernier, mais The Meadowlands a entrepris vendredi passé son meeting d’automne. Deux programmes par semaine sont prévus, les vendredis et samedis, et à compter du 1er jeudi de décembre, ce seront  les jeudis, vendredis et samedis. Il s’est parié 2.2M$ vendredi, 2.1M$ samedi, et ce malgré la présence des Super Finales à Mohawk et du Trot International à Yonkers, samedi.

 

À compter de ce soir à Mohawk, éliminatoires des épreuves du Breeder’s Crown pour les 2 ans, et demain ce seront les épreuves pour les 3 ans et les chevaux âgés. 25 000$US à l’enjeu chaque fois.

 

C’est actuellement la belle saison des yearlings à dompter. Et c’est ce qui se produit sur plusieurs fermes québécoises. Marc Bélanger et Stéphane Beaudoin s’affairent à dompter un poulain par Angus Hall, une pouliche par Muscle Mass et une autre, ambleuse celle-là, pour leur bon ami Roger Mayotte.

 

Tout à côté, sur la même Ferme 55, Marc-André Simoneau a un poulain par Trixton dont on dit beaucoup de bien.

 

Toujours dans cette même veine, quatre employés de l’hippodrome ont joint leurs forces monétaires pour acheter de Hervé Kirouac un 2ans par Windfall Blue Chip qui a été vu en piste une fois, du nom de Gaudi Kir. À son seul départ, chrono de 2.01, dernier quart 28.4. Ces messieurs rêveront donc tout l’hiver. Il s’agit de Régis Langlois, notre juge de départ, de Réal Poirier et Guy Labonté, responsables de l’accès au paddock ainsi que du responsable du tracé, Sylvain Blais. Le poulain sera hiverné chez Régis. Nul doute que ça jasera beaucoup au cours des prochains mois !

 

Pendant ce temps-là, Jean-Claude Berthiaume élève un poulain par Justice Hall et sa championne Joyce Lavec, né cette année. Si l’on en croit Jean-Claude, il n’est pas impossible que la jument fasse un retour en piste l’année prochaine. Après tout, comme il dit, c’était la meilleure de sa catégorie à 2 ans !

Joyce Lavec, gagnante de la Coupe de l’Avenir 2016

 

Denitza Petrova dompte cet automne le frère propre de Kinnder Dangerous, qu’elle a nommé Kinnder Dangerzone. Pour ce faire, elle s’était gardé, avant de vendre Northern Escort, l’étalon, une saillie dont Kinnder Dangerzone est le fruit. Northern Escort est actuellement en service en Indiana. Pour expliquer qu’elle soit plus présente que jamais au paddock les jours de courses, Denitza de dire qu’il y a moins de travail à la ferme ces semaines-ci.

 

Le solide gaillard de 89 ans qu’est Adrien Doré ne lâche pas : il vient de se porter acquéreur du trotteur de Daniel Laflamme et Manon Lamothe, Jamigo. Le cheval semble posséder tous les atouts que M. Doré recherche, dont les plus importants sont que ce soit un cheval trotteur et qu’il ait un bon caractère. Un plaisir M. Doré de vous voir de retour au paddock et dans la grande famille du monde des courses, dont vous êtes sûrement un des aînés les plus respectés.

Jamigo gagne sa dernière course pour Daniel Laflamme avant de devenir la propriété de Adrien Doré

 

Daniel et Manon, quant à eux ont jeté leur dévolu sur une pouliche ambleuse québécoise qu’il compte bien envoyer dans la mêlée la saison prochaine.

 

Il y a peu, se tenait une belle fête à la salle-à-manger de l’hippodrome dont M. Lorenzo Fugère, 97 ans, était le héros. Encore solide ce bon monsieur qui aura marqué l’histoire des courses à TR pendant plus de cinquante ans.

 

Parlant de fête, le Gala des Champions, se tiendra cette année le samedi 18 janvier prochain à l’hôtel Delta de TR. Pour l’occasion, plein de nouveautés et la promesse d’un Gala mémorable. Mme Thomassin et François Carignan planchent déjà sur son organisation. François, au cours des derniers jours, a eu la douleur de perdre un de ses frères, Gilles, un des membres de sa famille qui l’a toujours supporté et accompagné dans sa carrière dans le monde des courses. Le Club Jockey se joint à moi pour offrir à François et à sa famille nos plus sincères condoléances.

 

La photo qui illustrait dimanche dernier cette chronique, ( elle illustre aussi la chronique d’aujourd’hui ) voulait mettre en relief le décor splendide qu’on peut observer en Mauricie ces jours-ci. Merci à Sylvain Gagnon, notre inlassable et compétent photographe qui accomplit année après année avec son collaborateur Dominic Bérubé, un travail remarquable.